Je ne vous raconterai pas une histoire qui va vous faire rêver.
Je n’en ai pas l’envie.
Ce n’est pas parce que je n’aime pas ça, c’est juste que je n’ai pas toujours le cœur en version troubadour.
En effet, il y a parfois des lunes qui font naître chez moi des matins un peu lourds. Bien sûr, je pourrais si je le voulais faire abstraction de ce poids apparent et me contenter de ma petite vie tranquille. Je resterai là des heures à lire, à écouter le chant des oiseaux, à sourire à cette femme qui partage mes jours, à plonger sous un bain de soleil. Je prendrais un café en terrasse, j’observais quelques badauds qui passent. La journée s’écoulerait paisible, tranquille, calme, sans que rien ne vienne percuter mon humeur généralement bonne.
Seulement, et vous le savez autant que moi, la vie ce n’est pas que cela. Il nous arrive que l’on se laisse envahir par une actualité nauséabonde, une actualité qui pue !
Et c’est de cela dont je veux vous parler.
Alors subitement le monde de rêve, du conte à l’eau de rose, eh bien, il s’efface, il disparaît, il s’envole, il s’évanouit.
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Raphaël Guerinoni est un autodidacte. Son art lui vient de la rue comme il aime à le dire. Très tôt, il y apprend à chanter. D’abord les chansons des autres puis il se met à écrire ses propres textes. Une poésie à fleur de peau où les larmes croisent la sueur. Auteur de nouvelles, il écrit et gribouille ses dessins, peaufine ses textes et finit par remporter un concours de poésie. En 1993, il édite sa première nouvelle et découvre le collage. Son univers épouse l’amour et l’espoir porté par la vie.