Ça y est, votre ouvrage est publié ! Il faut à présent penser à le promouvoir afin qu’il rencontre son lectorat. Mais par où commencer, nous sommes entourés de tant de livres. Pas de panique, nous vous offrons aujourd’hui quelques conseils pour une promotion tout en sérénité.
La première chose à savoir est que la promotion d’un ouvrage repose sur la collaboration. L’éditeur et l’auteur ont en effet chacun un rôle à jouer afin de porter l’ouvrage vers le haut. Découvrons lesquels…
Après la publication d’un ouvrage, place à la conception d’outils de communication généraux. Ils constituent des panneaux de signalisation à l’endroit de vos abonnés et de votre lectorat cible en général. Puis vient la réalisation d’outils plus spécifiques destinés à être utilisés lors de contacts directs avec les acteurs du livre – les libraires, les blogueurs et journalistes littéraires, ainsi que les grandes enseignes telles que la Fnac, Cultura, les Espaces Culturels Leclerc… – en vue de l’organisation d’une séance de dédicaces ou d’une mise en rayon. Les outils de communication aident également dans le cadre de la recherche de salons littéraires, d’émissions radiophoniques et d’inscriptions à des concours littéraires.
Cela ne signifie pas pour autant que nous vous proposerons systématiquement des événements, l’issue ne dépendant pas de nous. Toutefois, nous nous employons à donner à votre ouvrage toutes les chances d’être (re) connu. Il convient donc d’y mettre également du vôtre.
L’auteur est le meilleur ambassadeur de son ouvrage.
Il ne s’agit évidemment pas de passer tous vos loisirs à démarcher des libraires, mais de venir en soutien à nos actions à l’échelle locale, régionale et nationale.
Pour ce faire, alimentez vos réseaux sociaux en annonçant la publication de votre livre grâce à votre couverture Facebook, votre participation à des événements grâce à des affiches, en publiant régulièrement de courts extraits de votre ouvrage, en partageant les mises en avant réalisées par la maison d’édition mais aussi, et surtout, en allant à la rencontre des libraires ou responsables de grandes enseignes afin de leur proposer une séance de dédicaces ou en proposant aux journaux locaux de vous interviewer.
Ne soyez pas timide, les journalistes ont besoin de contenus pour leurs périodiques et seront très heureux de vous consacrer une demi-page voire une page entière.
N’hésitez pas à faire les choses différemment en proposant à la médiathèque locale un débat, un petit-déjeuner ou une rencontre avec des lecteurs. Une inscription à des salons littéraires locaux ou régionaux est également un bon moyen de créer des connexions. Dans tous les cas, fournissez-nous les informations sur vos événements avec suffisamment de délais avant leur date afin que nous puissions les relayer sur nos réseaux d’information.
La folie consumériste touche décidément tous les marchés et la culture n’est pas épargnée par ce phénomène commercial. 507 romans ont été publiés en France en janvier et février 2025. Tout comme une rentrée littéraire, doublant ainsi la véritable rentrée de septembre. Comme les ventes privées avant les soldes. Comme si l’on voulait vendre encore plus et encore plus. Le plus grave est que les libraires jouent le jeu, ou au moins tombent dans le panneau, en exposant des piles de livres qu’ils sont certains de vendre.
Alors, amoureux de la littérature ou simples commerçants, la question est posée car, durant cette nouvelle période, les maisons ne faisant pas partie des « bankable » voient leurs ouvrages rejetés par les professionnels en question qui arguent du manque de place dans leurs établissements pour ajouter des livres dont ils sont moins certains de la vente.
Finalement, à vouloir trop vendre, on prive les lecteurs de livres qui sortent des sentiers battus par les Musso et Lévy, les Ernaux ou les Nothomb. La culture ne se brade pas en France grâce, ou à cause, du prix unique du livre qui interdit des prix différents d’une librairie à une autre, mais elle est traitée le plus souvent comme un produit quelconque là où elle devrait être sanctuarisée. Écrire est un art, le vendre devrait rester un métier de passionnés. Merci aux libraires qui refusent le système établi et continuent à vendre de la belle littérature !
Si tous les écrivains rêvent d’être édités, cette opportunité est le plus souvent réservée à ceux et celles dont les manuscrits ont su tirer leur épingle du jeu. Pour espérer retenir l’attention des éditeurs, plusieurs critères doivent être pris en compte.
Cette citation de Bernard Werber met le doigt sur l’importance de la première impression laissée par votre ouvrage. Ainsi, une présentation nette et soignée donnera à votre manuscrit plus de chance d’être lu. Si votre texte peut se présenter sous plusieurs formes, il est impératif de le soumettre sous son meilleur jour. Petit tour de piste pour parler et mettre votre ouvrage en valeur comme un pro !
Autrefois privilégiés, les textes écrits à la main, ou manuscrits, sont désormais de moins en moins acceptés ou lus. Ainsi, le tapuscrit, texte tapé ou saisi sur un ordinateur, est devenu plus courant et préconisé pour tout envoi à une maison d’édition. Généralement soumis au format Word afin de faciliter son traitement, il requiert une écriture châtiée et une présentation aérée.
Il est important d’avoir plusieurs étapes de correction, de lecture et de relecture pour réviser un texte avant son envoi à un éditeur. En effet, coquilles, phrases tronquées et autres anomalies sont du plus mauvais effet et contribuent au découragement du plus avide de lecture.
Les phrases ne sont pas les seules à avoir besoin de respirer ! Eh oui, vos paragraphes, chapitres, parties… en ont également besoin. C’est le rôle de la mise en page ! Grâce à un interligne de 1,15 au moins, à une police à la lisibilité optimale, d’une taille de 12 points, la lecture de votre texte sera plus facile et agréable pour l’éditeur. Enfin, n’oubliez pas la pagination pour garder le cap et ne pas perdre le fil.
Les éditeurs sont avant tout à la recherche d’originalité, présentez les atouts de votre texte, de votre style, la particularité de l’angle sous lequel vous abordez votre sujet. De nombreux éditeurs vous demanderont un résumé, une présentation succincte de votre histoire et de vous-même. Ces informations lui permettront de découvrir si votre manuscrit a tous les ingrédients dont il a besoin : un sujet et un angle d’attaque original, une histoire captivante, des personnages attachants, une intrigue bien ficelée, un récit bien construit.
Pour un effet garanti, optez pour la simplicité, la clarté, la précision et la concision ; le tout au présent pour créer une connivence avec le lecteur.
Votre biographie est le meilleur moyen de vous vendre, vous et votre livre. Ainsi, une présentation en lien avec la littérature ou votre parcours littéraire sera davantage pertinente et vous révélera sous votre meilleur jour. C’est l’occasion de mettre en avant les ouvrages édités ou votre expérience personnelle ou professionnelle en lien avec le sujet développé dans votre livre.
Qu’il s’agisse de votre résumé ou de votre biographie, trouvez la bonne formule en vous appuyant sur les éléments qui serviront d’appât pour attirer l’attention, faire planer le suspense pour accrocher le lecteur, ouvrir le débat, laisser place au questionnement, interroger sur les problématiques actuelles ou futures. Soignez votre style et laissez parler votre talent.
Alors à vos plumes, prêts, écrivez !
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