À l’ère du numérique, les réseaux sociaux sont devenus un levier incontournable pour tout auteur souhaitant faire connaître ses livres. Bien utilisés, ils permettent de toucher un public plus large, de créer une communauté fidèle, et de valoriser votre univers littéraire. Décryptage.
Imaginez une audience mondiale et des milliers – voire des millions – de lecteurs potentiels… C’est exactement ce à quoi des plateformes telles que Facebook, Instagram, LinkedIn, TikTok ou encore YouTube vous donnent accès, gratuitement. Vous n’êtes plus limité aux vitrines des librairies ou aux pages des catalogues. En un clic, un extrait de votre livre peut voyager à travers la francophonie, susciter des réactions, être partagé, commenté, commandé et recommandé.
Loin de n’être qu’un simple outil de diffusion, les réseaux sociaux sont surtout des lieux d’échange permettant à vos lecteurs de réagir à vos publications, poser des questions, donner leur avis. Vous pouvez, de votre côté, répondre à leurs messages, les remercier pour leurs commentaires, partages et mentions « J’aime », lancer un sondage, organiser un concours ou une séance des sessions interactives en direct. Cet échange crée une proximité précieuse : vos lecteurs ne sont plus de simples acheteurs, mais deviennent les ambassadeurs de votre livre.
Publier un extrait, montrer les coulisses de votre écriture, partager vos inspirations, parler d’un salon ou d’une séance de dédicace… Autant d’occasions de maintenir l’attention de votre communauté, de nourrir l’intérêt pour votre œuvre, et de montrer l’humain derrière les mots. Les idées ne manquent pas, laissez parler votre créativité !
Pour joindre la parole à l’action, nous vous proposons quelques idées de publication :
Par ailleurs, n’hésitez pas à exploiter les supports de communication créés par votre éditeur ! Utilisés à bon escient, ces derniers permettront à votre ouvrage de toucher une large communauté.
Pour tirer pleinement parti des réseaux sociaux, voici sept conseils simples mais efficaces :
Testez différents horaires pour voir quand votre communauté est la plus réactive.
Nous y sommes : les réseaux sociaux n’ont plus aucun secret pour vous. Mais n’oubliez pas : ils constituent un outil au service de votre promotion et ne sauraient remplacer les rencontres en librairie, les salons littéraires ou les articles dans la presse – ils les complètent. La mise en place d’une stratégie qui combine visibilité en ligne et présence sur le terrain est donc essentielle.
Allez, à vos claviers, c’est à vous de jouer !
Dans cet article, nous vous proposons un petit tour des métiers de l’édition.
Se lancer dans l’aventure littéraire sans maîtriser les rouages de l’édition est souvent source de frustration pour les auteurs. Aussi, il est important d’avoir une juste connaissance de l’industrie du livre ou de faire appel à un professionnel. Et pour cause ! Le monde de l’édition couvre une variété de métiers. De la conception à la distribution, avant d’atteindre son public, un livre traverse plusieurs étapes indépendantes et complémentaires. Cet ensemble forme la chaîne éditoriale et s’articule principalement autour de sept axes principaux portant sur la conception la fabrication de l’objet-livre, sa publication, sa distribution, sa diffusion et sa promotion.
Qui dit livre, dit auteur. En effet, c’est lui (ou elle) qui est à l’origine du projet qu’il conçoit avant tout dans son esprit, son imaginaire. Il le structure et le fait passer mille et une relectures afin de parfaire son œuvre. Puis, le manuscrit (ou tapuscrit) est soumis à l’éditeur. En effet, l’éditeur est au centre de la chaîne de production et de distribution du livre. Polyvalent, il détecte la bonne littérature le plus souvent avec l’aide d’un comité de lecture, il assure la lecture et la relecture des manuscrits, coordonne le processus éditorial étape après étape de la conception à la commercialisation. Son bon relationnel, sa connaissance des livres et ses compétences en vente lui permettent de travailler avec les différents maillons de la chaîne et d’accompagner l’auteur, et le livre, de bout en bout.
Une fois l’accord de l’éditeur obtenu, et le contrat d’édition signé, la machine se met en branle et plusieurs corps de métiers sont mis à contribution. Première étape : la conception avec la mise en page et la correction du texte.
La conception d’un livre constitue une étape cruciale et repose sur deux éléments : le texte et la couverture.
S’agissant du texte, plusieurs intervenants sont possibles : dans les grandes maisons, un préparateur de copie réalisera un premier travail sur la structure et la cohérence du texte, les aspects en lien avec la typographie, etc. Puis un maquettiste procédera à la mise en page selon la charte éditoriale et graphique établie par le directeur artistique. Pour ce faire, il aura recours à des logiciels de conception assistée par ordinateur (CAO). Si la présence d’un correcteur-relecteur est impérative celle d’une secrétaire de rédaction et d’un responsable d’édition est également possible. Ce dernier intervient à l’origine du projet grâce à un travail de fond avec l’auteur mais aussi dans sa naissance physique à travers sa collaboration avec les divers intervenants jusqu’à sa mise sur le marché.
Cette équipe peut être complétée par un iconographe et un illustrateur, pour un texte qui nécessite l’intégration d’images ou d’illustrations. Ces derniers se chargeront de créer le lien entre le texte et l’image. Par ailleurs, l’illustrateur peut également intervenir sur la deuxième partie du livre : la couverture. Il réalise alors le visuel devant apparaître en première de couverture et/ou en quatrième. Il est important d’établir une différence entre un illustrateur et un graphiste. En effet, l’illustrateur crée un visuel à partir de rien quand le graphiste le fait sur la base de visuels existants. Une chose est certaine, leur tâche est la même : produire un visuel captivant et attrayant, en créant de l’harmonie entre les couleurs, les polices d’écritures, et les images.
Ça y est ! La conception de votre livre est terminée. À présent, place à sa publication et sa fabrication.
Un manuscrit bien conçu qui reste dans un tiroir ne peut être considéré comme un livre. Ainsi, la publication d’un livre marque le début de son existence grâce à la réalisation de l’objet-livre. Plusieurs métiers gravitent autour de cette étape à l’exemple de l’assistant et du chef de fabrication. Aussi, au terme de la conception, le manuscrit est envoyé à l’imprimeur qui assure la production de la version papier du livre. Dans certains cas, des relieurs peuvent intervenir ainsi que d’autres acteurs impliqués dans la réalisation physique du livre.
Une fois la version papier disponible, le livre est transmis au distributeur, qui reçoit et stocke les ouvrages livrés par les imprimeurs. L’ouvrage est également fourni au diffuseur.
Le distributeur permettra la mise en ligne et en librairies physiques du livre, le diffuseur se chargera de le faire connaître au plus grand nombre afin d’en assurer les meilleures ventes.
Ceux-ci se chargent de l’intégrer dans les différentes plateformes de ventes de livres en lignes, mais aussi dans le catalogue des librairies qui intervient dans une autre étape du processus éditorial, la promotion, et ce afin de permettre la vente des livres aux lecteurs grâce au libraire, dernier maillon de la chaîne.
La promotion du livre est une étape cruciale pour assurer la vie du livre. Elle est assurée par un attaché de presse et/ou un chargé de communication qui ont pour rôle de faire connaître l’ouvrage au public. Grâce à une stratégie clairement définie, ils assurent la communication et la promotion de l’ouvrage auprès des organes de presse, des radios et de la télévision en vue de l’organisation de séances de dédicaces, de participation à des salons et émissions et de réalisation d’interview. Un chargé de marketing pourra aller à la rencontre des libraires pour une mise en rayon. Enfin, l’agent littéraire peut également jouer un rôle important dans le devenir de l’auteur. De même que l’éditeur, il intervient tout au long du process éditorial. C’est à lui que revient la charge de trouver « LA » maison d’édition, de négocier les contrats de publication et de s’assurer du traitement convenable des auteurs durant tout le processus.
D’autres métiers gravitent autour du livre notamment ceux de bibliothécaire, de, conservateur de bibliothèque, d’archiviste ou encore de documentaliste. Et c’est loin d’être terminé. Avec l’évolution du marché et la place croissante occupée par le numérique, l’édition a encore de beaux jours devant elle.
Ça y est, votre ouvrage est publié ! Il faut à présent penser à le promouvoir afin qu’il rencontre son lectorat. Mais par où commencer, nous sommes entourés de tant de livres. Pas de panique, nous vous offrons aujourd’hui quelques conseils pour une promotion tout en sérénité.
La première chose à savoir est que la promotion d’un ouvrage repose sur la collaboration. L’éditeur et l’auteur ont en effet chacun un rôle à jouer afin de porter l’ouvrage vers le haut. Découvrons lesquels…
Après la publication d’un ouvrage, place à la conception d’outils de communication généraux. Ils constituent des panneaux de signalisation à l’endroit de vos abonnés et de votre lectorat cible en général. Puis vient la réalisation d’outils plus spécifiques destinés à être utilisés lors de contacts directs avec les acteurs du livre – les libraires, les blogueurs et journalistes littéraires, ainsi que les grandes enseignes telles que la Fnac, Cultura, les Espaces Culturels Leclerc… – en vue de l’organisation d’une séance de dédicaces ou d’une mise en rayon. Les outils de communication aident également dans le cadre de la recherche de salons littéraires, d’émissions radiophoniques et d’inscriptions à des concours littéraires.
Cela ne signifie pas pour autant que nous vous proposerons systématiquement des événements, l’issue ne dépendant pas de nous. Toutefois, nous nous employons à donner à votre ouvrage toutes les chances d’être (re) connu. Il convient donc d’y mettre également du vôtre.
L’auteur est le meilleur ambassadeur de son ouvrage.
Il ne s’agit évidemment pas de passer tous vos loisirs à démarcher des libraires, mais de venir en soutien à nos actions à l’échelle locale, régionale et nationale.
Pour ce faire, alimentez vos réseaux sociaux en annonçant la publication de votre livre grâce à votre couverture Facebook, votre participation à des événements grâce à des affiches, en publiant régulièrement de courts extraits de votre ouvrage, en partageant les mises en avant réalisées par la maison d’édition mais aussi, et surtout, en allant à la rencontre des libraires ou responsables de grandes enseignes afin de leur proposer une séance de dédicaces ou en proposant aux journaux locaux de vous interviewer.
Ne soyez pas timide, les journalistes ont besoin de contenus pour leurs périodiques et seront très heureux de vous consacrer une demi-page voire une page entière.
N’hésitez pas à faire les choses différemment en proposant à la médiathèque locale un débat, un petit-déjeuner ou une rencontre avec des lecteurs. Une inscription à des salons littéraires locaux ou régionaux est également un bon moyen de créer des connexions. Dans tous les cas, fournissez-nous les informations sur vos événements avec suffisamment de délais avant leur date afin que nous puissions les relayer sur nos réseaux d’information.
La folie consumériste touche décidément tous les marchés et la culture n’est pas épargnée par ce phénomène commercial. 507 romans ont été publiés en France en janvier et février 2025. Tout comme une rentrée littéraire, doublant ainsi la véritable rentrée de septembre. Comme les ventes privées avant les soldes. Comme si l’on voulait vendre encore plus et encore plus. Le plus grave est que les libraires jouent le jeu, ou au moins tombent dans le panneau, en exposant des piles de livres qu’ils sont certains de vendre.
Alors, amoureux de la littérature ou simples commerçants, la question est posée car, durant cette nouvelle période, les maisons ne faisant pas partie des « bankable » voient leurs ouvrages rejetés par les professionnels en question qui arguent du manque de place dans leurs établissements pour ajouter des livres dont ils sont moins certains de la vente.
Finalement, à vouloir trop vendre, on prive les lecteurs de livres qui sortent des sentiers battus par les Musso et Lévy, les Ernaux ou les Nothomb. La culture ne se brade pas en France grâce, ou à cause, du prix unique du livre qui interdit des prix différents d’une librairie à une autre, mais elle est traitée le plus souvent comme un produit quelconque là où elle devrait être sanctuarisée. Écrire est un art, le vendre devrait rester un métier de passionnés. Merci aux libraires qui refusent le système établi et continuent à vendre de la belle littérature !
Si tous les écrivains rêvent d’être édités, cette opportunité est le plus souvent réservée à ceux et celles dont les manuscrits ont su tirer leur épingle du jeu. Pour espérer retenir l’attention des éditeurs, plusieurs critères doivent être pris en compte.
Cette citation de Bernard Werber met le doigt sur l’importance de la première impression laissée par votre ouvrage. Ainsi, une présentation nette et soignée donnera à votre manuscrit plus de chance d’être lu. Si votre texte peut se présenter sous plusieurs formes, il est impératif de le soumettre sous son meilleur jour. Petit tour de piste pour parler et mettre votre ouvrage en valeur comme un pro !
Autrefois privilégiés, les textes écrits à la main, ou manuscrits, sont désormais de moins en moins acceptés ou lus. Ainsi, le tapuscrit, texte tapé ou saisi sur un ordinateur, est devenu plus courant et préconisé pour tout envoi à une maison d’édition. Généralement soumis au format Word afin de faciliter son traitement, il requiert une écriture châtiée et une présentation aérée.
Il est important d’avoir plusieurs étapes de correction, de lecture et de relecture pour réviser un texte avant son envoi à un éditeur. En effet, coquilles, phrases tronquées et autres anomalies sont du plus mauvais effet et contribuent au découragement du plus avide de lecture.
Les phrases ne sont pas les seules à avoir besoin de respirer ! Eh oui, vos paragraphes, chapitres, parties… en ont également besoin. C’est le rôle de la mise en page ! Grâce à un interligne de 1,15 au moins, à une police à la lisibilité optimale, d’une taille de 12 points, la lecture de votre texte sera plus facile et agréable pour l’éditeur. Enfin, n’oubliez pas la pagination pour garder le cap et ne pas perdre le fil.
Les éditeurs sont avant tout à la recherche d’originalité, présentez les atouts de votre texte, de votre style, la particularité de l’angle sous lequel vous abordez votre sujet. De nombreux éditeurs vous demanderont un résumé, une présentation succincte de votre histoire et de vous-même. Ces informations lui permettront de découvrir si votre manuscrit a tous les ingrédients dont il a besoin : un sujet et un angle d’attaque original, une histoire captivante, des personnages attachants, une intrigue bien ficelée, un récit bien construit.
Pour un effet garanti, optez pour la simplicité, la clarté, la précision et la concision ; le tout au présent pour créer une connivence avec le lecteur.
Votre biographie est le meilleur moyen de vous vendre, vous et votre livre. Ainsi, une présentation en lien avec la littérature ou votre parcours littéraire sera davantage pertinente et vous révélera sous votre meilleur jour. C’est l’occasion de mettre en avant les ouvrages édités ou votre expérience personnelle ou professionnelle en lien avec le sujet développé dans votre livre.
Qu’il s’agisse de votre résumé ou de votre biographie, trouvez la bonne formule en vous appuyant sur les éléments qui serviront d’appât pour attirer l’attention, faire planer le suspense pour accrocher le lecteur, ouvrir le débat, laisser place au questionnement, interroger sur les problématiques actuelles ou futures. Soignez votre style et laissez parler votre talent.
Alors à vos plumes, prêts, écrivez !
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