J’écris dans la douleur ou dans la joie. L’enfance me rattrape dans l’écriture, ma mère, mon père, les univers où j’ai plongé quelque temps comme la mer, la ville, la richesse ou la pauvreté. La rencontre de l’homme de ma vie me fait coucher sur le papier des mots bleus, des mots rouges, des mots noirs. Pour moi, tout est poésie avec la rime qui convient, j’explore la prose pour que chacun se reconnaisse. Je contemple les paysages, j’honore un ami, je parle de la maladie, de l’absence, de la mort aussi avec une certaine nostalgie. Je me suis laissée surprendre par mon écriture instinctive qui a révélé des évènements un peu plus tard bien réels et avec une exactitude déconcertante.
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Bercée depuis son enfance par les contes, les aventures, les histoires policières, c’est pourtant la découverte de la poésie, de la psychologie et de la philosophie qui a fait vibrer Sylvie Ruppé. Pour elle, la poésie a le pouvoir d’adoucir les mœurs. Elle n’a pas de limite. On choisit les mots avec lesquels on retranscrit une ou des images. Cet ouvrage est l’accomplissement d’une vie de tourments, de richesses, de nostalgie de l’enfance. L’auteure couche sur le papier ses pensées les plus secrètes. Les mots chantent comme une musique et elle trouve facile de rimer.
